Centre de colonie de vacances à Sargé-sur-Braye

Colo à fuir. Il n'y a aucune organisation et le programme des journées se fait au jour le jour, obligeant les animateurs, pour la plupart stagiaires, donc sans expérience éducative, à veiller jusqu'à deux ou trois heures du matin pour préparer la journée suivante. Comment peut-on raisonnablement être performant après une nuit de quatre ou cinq heures de sommeil ? Peut-être les organisateurs de cette colo ont-ils la réponse ? Mais le pire n'est pas là. Certains enfants, les plus grands (12-13 ans) dorment seuls entre eux sous tente, sans la présence d'un adulte à leurs côtés. Précisons que le site est isolé en pleine forêt. Ce qui m'amène à raconter l'incident qui s'est produit la semaine passée : les animateurs ont été réveillés en pleine nuit par les organisateurs pour partir à la recherche d'un rôdeur qui se serait manifesté en frappant sur la toile des tentes. Voilà tous les animateurs munis d'une lampe électrique allant et venant la nuit dans la forêt en tournant dans tous les sens. Notre fille animatrice stagiaire, non préparée forcément à ce type de situation, a fait une crise de panique face à un individu qui a refusé de lui décliner son identité. On l'a retrouvée un peu plus tard assise en pleurs au milieu de la forêt. Ce n'est que le lendemain, que les organisateurs se sont enfin décidés d'appeler la police. Questions : cela fait-il partie du travail d'un animateur, à fortiori stagiaire, de faire le travail de la police ? Que ce serait-il passé si notre fille s'était retrouvée seule face à un individu armé d'un couteau la nuit en pleine forêt avec pour se défendre sa simple lampe de poche ? Au final, la direction de la colo a refusé de valider à notre fille son BAFA sous prétexte qu'elle ne maîtrisait pas ses nerfs. Il est incompréhensible qu'une telle colonie de vacances ait encore le droit d'exercer.