Madame, il est regrettable que votre manifeste méconnaissance des directives contenues dans le B.O. relativement à l'épreuve anticipée de Français (EAF) vous conduise à commettre de manifestes erreurs en ce domaine qui trompent les candidats. Concernant la partie écrite de l'épreuve, quel est le texte de référence, sur le plan du Droit, qui vous autorise à indiquer que la Partie 2 de cette épreuve est le "Corpus" ? Concernant la Partie Orale, quel est le texte de référence, sur le plan du Droit, qui précise que la deuxième partie de l'entretien dure 15 minutes ? Ce point est particulièrement important en cas de contestation opposant l'examinateur à l'élève intervenant entre la 11ème minute et la 15ème, qui pourrait conduire à la saisine des tribunaux administratifs. Par ailleurs, cette épreuve n'est pas, comme vous l'affirmez, une épreuve de "séduction" mais une évaluation dirigée par l'examinateur, sous le contrôle de l'Education Nationale, sur la base d'une grille d'évaluation préalablement conçue et référencée dans le B.O. L'élève n'est en aucun cas un "chef d'orchestre", ce n'est pas lui qui dirige l'entretien mais l'examinateur. L'élève est donc soumis aux directives de l'Education Nationale, relevant du Droit Administratif et en conséquence, si besoin, des juridictions administratives. Le mot "Séduction" est donc superfétatoire, déplacé et hors de propos. Par ailleurs, vous écoutant dans vos vidéos, il ne me semble pas que l'Académie Française ait pu reconnaître qu'il faille prononcer les "e" muets. Un examinateur à l'EAF écoutant un élève prononcer ces "e" muets pourraient s'en surprendre. VF (Universitaire, Professeur de Droit, Ph.D., DBA, MBA, JD)
Théodore.e
Carvie.a
Adrien.o
